Il existe de nombreuses façon d’être apiculteur et de pratiquer l’apiculture.
Il existe les apiculteurs de loisirs et les apiculteurs professionnels.
Bien que ces personnes pratiquent toutes l’apiculture celle-ci diffère cependant sur bien des points.
Pour devenir apiculteur de loisir il n’est pas nécessaire de posséder des ruches.
La première chose à faire et d’apprendre le métier d’apiculteur, car oui, être apiculteur est un métier.
Vous allez devoir maîtriser les bases de l’apiculture :
– L’abeille domestique Apis mellifera dans ses différents comportements au cours de la saison,
– Connaître le matériel apicole,
– Apprendre les techniques d’élevage,
– Et surtout gérer toute la partie » Pathologies de l’abeille « .
On ne peut pas se déclarer être apiculteur parce que l’on possède quelques ruches au fond de son jardin.
Les connaissances à acquérir en apiculture :
Les abeilles sont des êtres passionnant mais qui ont la fâcheuse tendance de faire ce dont elles ont envie.
Et quand vous pensez avoir maîtrisé votre cheptel lors d’une saison, elles ont le malin plaisir d’avoir un comportement totalement différent la saison d’après et vous allez devoir remettre en question toutes vos connaissances acquises.
Conseils d’apiculteur :
Pour débuter en apiculture, rejoignez un rucher-école.
Vous y apprendrez les bases en étant accompagné par des apiculteurs aguerris.
Ensuite, lancez-vous :
– Achetez vos premiers essaims en sélectionnant l’espèce qui vous conviendra le mieux.
– Choisissez le type de ruche avec lesquelles vous aller déployer votre cheptel,
– Etudiez les terrains où vous pourrez installer votre rucher.
Formations pour devenir apiculteur :
Pour devenir apiculteur professionnel vous pouvez passer un BPREA Brevet Professionnel de Responsable d’Entreprise Agricole (et non pas Apicole).
Cette formation prendra 8 mois de votre temps et vous serez un futur responsable d’exploitation.
Vous pouvez passer un CS Certificat de Spécialisation en apiculture. Vous pourrez travailler comme salarié apicole sur une exploitation.
Formations pour devenir apiculteur :
En suivant ce lien vous découvrirez les apiculteurs de votre région : Les apiculteurs près de chez moi…
Des arrêtés préfectoraux et communaux encadrent l’implantation des ruches sur votre territoire.
Ces textes vont définir le nombre de ruches autorisées dans un lieu ainsi que les distances d’implantation entre votre rucher et les habitations, les voies et les lieux publics.
Que vous possédiez une ou plusieurs ruches, vous allez devoir déclarer leur nombre et leur emplacement.
Cette déclaration permet de connaître à des fins de statistiques le nombre de ruches sur un territoire et de faire les demandes d’aides financières au niveau de la commission européenne.
Vous devez faire cette déclaration dès l’obtention de vos ruches et la renouveler pendant la période obligatoire.
La période obligatoire de déclaration des ruches s’effectue généralement entre début septembre et fin décembre sur l’Internet.
En ayant effectué votre déclaration de ruches vous obtiendrez un numéro unique d’apiculteur appelé le NAPI.
Ce NAPI devra être présent sur vos ruches ainsi qu’être affiché sur votre rucher (généralement en y ajoutant votre numéro de téléphone ainsi que les avertissements Attention abeilles).
Vous allez devoir souscrire une assurance pour les essaims que vous allez acquérir.
Certaines assurances prennent en compte les dégâts météorologiques, le vol de ruches etc.
Il sera nécessaire d’obtenir un numéro SIRET auprès de l’administration.
Vous devrez alors choisir le régime de votre entreprise et l’assujettissement à la TVA.
Le registre d’élevage permet de conserver les informations concernant vos ruches ainsi que leur suivi sanitaire.
Vous y placerez :
Le cahier de miellerie est le deuxième document le plus important pour un apiculteur.
Le cahier de miellerie permet de suivre votre production de produits de la ruche (la traçabilité).
Il contient toutes les informations de production, de conservation et de vente de vos produits de la ruche (miel, pollen, gelée royale, propolis…).
La MSA Mutualité Sociale Agricole (la sécurité sociale agricole) est le régime de protection sociale obligatoire des apiculteurs.
De 1 à 49 ruches :
Temps de travail inférieur à 150 heures
Vous êtes considéré comme apiculteur de loisir et vous n’êtes pas assujetti à la MSA.
Temps de travail compris entre 150 h et 1200 heures, vous êtes cotisant solidaire à la MSA.
De 50 à 199 ruches :
Temps de travail compris entre 150 h et 1200 heures, vous êtes cotisant solidaire à la MSA.
Temps de travail supérieur à 1200 heures, vous êtes chef d’exploitation.
A partir de 200 ruches, vous êtes chef d’exploitation.
Ces informations diffèrent si vous êtes situés en région corse.
Les apiculteurs sont connus par leur production de miel mais il existe de nombreux métiers en apiculture :