Les abeilles sont associées à plusieurs dieux et déesses dans diverses cultures et mythologies, reflétant leur importance symbolique et leur rôle dans la nature et la société.
Ces associations montrent la profonde intégration des abeilles dans les mythologies et les croyances de diverses cultures, souvent symbolisant des concepts tels que la fertilité, l’harmonie, le travail acharné et la protection.
Dans la tradition celtique, les abeilles étaient considérées comme des gardiennes de la connaissance.
Les Celtes croyaient que les abeilles étaient des messagères entre le monde des vivants et l’au-delà, guidant les âmes des défunts et transportant des messages sacrés.
Les Romains et les Grecs admiraient l’organisation collective des abeilles, les voyant comme un modèle d’harmonie et d’efficacité solidaire.
Les anciens Grecs et Romains associaient les abeilles aux nymphes, considérant que les abeilles étaient des » âmes-nymphes » qui travaillaient pour le plaisir.
Grecque et romaine
La figure d’Aristée et le concept de la bougonie (ou bugonia) sont profondément enracinés dans la mythologie et la littérature antique, particulièrement dans les œuvres de Virgile.
Aristée, fils du dieu Apollon et de la nymphe Cyrène, est le dieu grec de l’apiculture.
Il est souvent dépeint comme un berger, un chasseur et un apiculteur, ainsi que comme un expert en agriculture et en ingénierie agronomique.
Aristée, déjà marié, tombe amoureux d’Eurydice, la femme d’Orphée, et la poursuit de ses ardeurs. Dans sa fuite, Eurydice marche sur un serpent et meurt.
Les nymphes, amies d’Eurydice, punissent Aristée en tuant toutes ses abeilles.
Désespéré, Aristée consulte sa mère, Cyrène, puis le devin Protée.
Protée révèle à Aristée que sa responsabilité dans la mort d’Eurydice est la cause de la disparition de ses abeilles.
Pour expier son crime, Aristée doit suivre un rituel spécifique :
Et de leurs carcasses putrescentes naquirent de nouvelles abeilles, un processus appelé bougonie.
La bougonie, ou bugonia, désigne la naissance d’un essaim d’abeilles à partir du cadavre putréfié d’un bovin. Ce concept est décrit dans plusieurs traités d’agronomie de l’Antiquité, notamment dans les œuvres de Virgile, Ovide et Varron.
La bougonie remonte à l’Égypte ancienne et était longtemps considérée comme une technique apicole crédible, basée sur la croyance en la génération spontanée des organismes simples.
La bougonie elle-même représente une fusion de concepts contradictoires : la sexualité et la virginité, la putréfaction et la pureté, les origines terrestres et divines.
Elle souligne également les similitudes entre les bovins, symboles de force et de fécondité, et les abeilles, considérées comme des créatures quasi-divines et vierges.
En fin de compte, le mythe d’Aristée et la bougonie servent à illustrer les thèmes de la vie, de la mort, de la punition et de la rédemption, ainsi que la tension entre la brutalité et la beauté, la pratique et le rêve.
Malgré son rôle dans la mort d’Eurydice (en la poursuivant de ses assiduités), Aristée ne montre pas de remords profonds et se concentre sur la résolution de son problème immédiat, la perte de ses abeilles.
Il est décrit comme quelqu’un qui discipline et civilise ses sentiments et son comportement. En suivant le rituel de la bougonie, il réussit à retrouver ses abeilles, symbolisant ainsi une forme de vie cultivée, sociale et productive.
L’apiculture, dans ce contexte, est une activité emblématique de cette civilisation.
Grecque et romaine
Mélissa et les abeilles sont profondément liés dans divers mythes, traditions et cultures anciennes, notamment dans la mythologie grecque et romaine.
Mélissa est une nymphe grecque, fille du roi de Crète Mélissé, dont le nom dérive du mot grec » μελισσα » (melissa), signifiant abeille. Elle est souvent associée à l’apiculture et à la découverte du miel.
Selon les mythes, Mélissa a découvert et enseigné l’art de récolter le miel, devenant ainsi une figure centrale dans la diffusion des connaissances apicoles.
Melissa et sa sœur Adrastée ont pris soin du jeune Zeus sur le mont Ida en Crète caché pour échapper à son père Cronos. Zeus fut nourri au lait de la chèvre Amalthée et au miel des abeilles. Plus tard, Zeus transforma Melissa en abeille pour honorer son rôle dans son enfance.
Dans la mythologie grecque et romaine, Zeus (Jupiter) transforma Mélissa qui était une femme de grande beauté en abeille. Pour la punir ou la récompenser, selon les interprétations.
Mélissa est parfois considérée comme la déesse des abeilles et est associée à la protection et à la fertilité.
Une autre version, attribuée à Servius, raconte que Mélissa, une vieille femme, fut massacrée par les femmes de son village et transformée en abeille par la déesse Cérès pour la venger.
Cérès (Déméter en Grèce) est la déesse de l’agriculture, des moissons et de la fertilité.
Mélissa est également liée à la déesse Déméter et aux prêtresses appelées Mélissa, qui servaient dans les temples de Déméter et d’Artémis (déesse grecque de la chasse, de la nature sauvage et de la chasteté).
Artémis est parfois représentée avec des abeilles et est considérée comme leur protectrice.
Ces prêtresses symbolisaient la fertilité et la douceur du miel.
Mélissa incarne la sagesse et la bienveillance de la nature, et son mythe souligne l’importance des abeilles et du miel dans les rituels et la culture de la Grèce antique.
Les abeilles, associées à Mélissa, représentent la communauté, le travail acharné, la coopération, la prospérité, et sont souvent considérées comme des symboles de sagesse et de divinité.
Le miel, produit par les abeilles, est associé à la fertilité, à la régénération et à la douceur, et joue un rôle crucial dans les pratiques religieuses et médicinales de l’Antiquité.
Le symbolisme des abeilles et de Mélissa se retrouve dans diverses cultures.
Par exemple, dans la culture égyptienne, Neith est représentée avec des ailes d’abeille, et en Inde, les abeilles sont associées à la déesse Soma et au dieu Vishnu. En culture celtique, les abeilles obéissaient à la déesse Brigid.
Grecque et romaine
Un mythe récurrent dans la poésie ancienne, mentionné dans les Anacréontea et les Idylles de Théocrite, raconte l’histoire d’Éros, le fils d’Aphrodite, piqué par des abeilles.
Éros (Cupidon), en pleurant, se plaint à sa mère de la douleur causée par les abeilles, et Aphrodite (Vénus) lui rappelle que, malgré leur petite taille, les abeilles peuvent causer une grande douleur, tout comme les flèches d’Éros provoquent une grande souffrance malgré leur petite taille
Scandinave
Beyla est mentionnée dans la mythologie nordique comme une servante du dieu Freyr, plutôt que comme une walkyrie. Elle est souvent associée à son mari, Byggvir, et les deux sont décrits comme des serviteurs de Freyr.
Elle sert l’hydromel (une boisson fermentée à base de miel), divin breuvage, aux dieux d’Asgaard.
Elle est vue comme une protectrice des abeilles et du miel, et comme une fournisseuse d’hydromel, une boisson fermentée à base de miel.
Beyla est principalement mentionnée dans le poème eddique Lokasenna (ensemble de poèmes en vieux norrois rassemblés dans un manuscrit islandais du XIII e siècle, le Codex Regius), où elle et son mari Byggvir assistent à un banquet chez Ægir.
Lors de ce banquet, Loki insulte Beyla, l’accusant d’être sale et imprégnée de honte. Beyla répond en avertissant Loki de l’arrivée de Thor, qui mettra fin à ses insultes.
Cette scène est significative car elle contribue aux tensions qui mèneront au Ragnarök, la fin du monde des dieux nordiques.
Beyla symbolise la collaboration, le travail acharné et la communauté, des aspects fondamentaux dans la société nordique.
Les abeilles, avec lesquelles elle est associée, représentent la fertilité et l’organisation sociale.
Certains érudits suggèrent que Beyla et Byggvir pourraient être des personifications de l’agriculture et de la prospérité de la terre. Beyla représentant le fumier qui fertilise la terre et Byggvir représentant les déchets de la meule, comme la paille.
Le nom de Beyla en vieux norrois peut signifier abeille, ce qui la lie étroitement aux abeilles et au miel. Cela a mené à l’interprétation que Beyla incarne la fertilité, l’abondance et le travail acharné des abeilles.
Egyptienne
Dans la mythologie égyptienne, l’abeille est profondément liée au dieu du soleil, Râ (ou Rê), et joue un rôle significatif dans plusieurs mythes et symboliques.
Selon la mythologie égyptienne, les abeilles sont nées des larmes de Râ, le dieu solaire. Lorsque les larmes de Râ tombaient sur la terre, elles se transformaient en abeilles. Ces abeilles construisaient alors des ruches et produisaient du miel et de la cire.
L’abeille était un symbole royal et solaire en Égypte ancienne.
Elle représentait la royauté, la prospérité et l’initiation sacrée, et était souvent associée au Pharaon.
Le roseau et l’abeille figuraient sur les cartouches des pharaons, symbolisant l’union des deux terres d’Égypte (la Haute et la Basse Égypte).
Les abeilles figuraient fréquemment dans les hiéroglyphes égyptiens et sur les monuments. Dans les Textes des Sarcophages, l’abeille est mentionnée comme un véhicule pour l’assimilation des défunts aux dieux, soulignant son importance dans le discours égyptien des transformations
L’abeille symbolisait la régénération et la renaissance. L’abeille représentait également l’autorité et la pureté.
Les abeilles étaient considérées comme sacrées et divines, associées à des déesses comme Neith.
Neith, déesse du ciel et de la guerre, était parfois représentée sous la forme d’une abeille. Les prêtresses de Neith à Saïs étaient appelées » les abeilles » et jouaient un rôle important dans les rites initiatiques.
Les produits des abeilles, tels que le miel et la cire, étaient largement utilisés dans les rites religieux et la vie quotidienne.
Le miel était offert en offrande aux dieux, et la cire d’abeille était utilisée dans la momification, la construction de bateaux et comme agent liant dans les peintures.
Maya
Les Mayas vénéraient le dieu Ah Muzen Cab » celui qui veille sur le miel « , également connu sous le nom de Ah Mucan Cab, qui était le dieu des abeilles et du miel.
Il était souvent représenté avec des ailes d’abeille, soulignant son rôle dans la protection et la fertilité des abeilles.
Les Mayas avait une relation profonde et sacrée avec les abeilles, particulièrement les espèces sans dard comme la Melipona beecheii.
Le miel produit par les abeilles Melipona était considéré comme un nectar des dieux et était utilisé dans divers contextes. Il servait d’offrande sacrée, était utilisé dans la cuisine, et avait des propriétés médicinales, notamment pour soigner les problèmes de peau et de rétine. Les sage-femmes mayas l’utilisaient également lors des accouchements.
Les abeilles représentaient la fertilité, la prospérité, et le travail acharné.
Elles étaient considérées comme des messagères entre le monde des vivants et celui des dieux.
Les Mayas croyaient que les dieux leur avaient confié les abeilles pour fabriquer le » balché « , une boisson permettant de communiquer avec les dieux.
Le balché est une boisson cérémonielle et traditionnelle des Mayas, jouant un rôle significatif dans leur vie sociale, religieuse et culturelle.
Le balché est préparé à partir de trois principaux ingrédients : l’eau, le miel, et l’écorce de l’arbre de balché (Lonchocarpus longistylus ou Lonchocarpus violaceus).
Le balché était une boisson essentielle dans les cérémonies mayas, notamment lors de rituels comme le Nik Ché, qui visait à communiquer avec les éléments et les esprits de la nature, ainsi que les dieux du ciel.
Cette boisson avait des propriétés médicinales et était utilisée pour traiter la toux et désinfecter les plaies.
Grecque
Pindare (518 av. EC – 438 av. EC), le célèbre poète grec, est associé à une légende où les abeilles jouent un rôle crucial dans son inspiration poétique.
Selon Pausanias, Pindare, encore jeune, s’endormit pendant une chaleur accablante et des abeilles vinrent déposer du miel sur ses lèvres. Cette anecdote symbolise l’inspiration divine et le génie poétique de Pindare.
Dans les œuvres de Pindare, les abeilles ne sont pas directement des sujets majeurs, mais elles apparaissent comme des métaphores pour décrire la créativité et la distribution des louanges. Par exemple, dans la dixième Pythique, Pindare compare sa Muse à une abeille qui voltige de fleur en fleur, distribuant les louanges de ses hymnes.
Grecque
Platon (428 av. EC – 348 av. EC), bien que ne mentionnant pas directement les abeilles dans ses dialogues les plus célèbres, utilise souvent des métaphores et des analogies naturelles pour expliquer des concepts philosophiques complexes (la société ordonnée, la théorie des formes ou idées, l’éthique et la conduite, ainsi que l’harmonie et l’ordre cosmique).
L’idée des abeilles comme modèle de société ordonnée et harmonieuse, souvent discutée dans la philosophie antique, pourrait être rapprochée des idées platoniciennes sur la justice et l’harmonie dans la société.
Les abeilles, avec leur organisation sociale complexe et leur travail collectif, servent de modèle pour discuter des principes de justice et de gouvernance, thèmes centraux dans les œuvres de Platon comme La République.
Platon observe chez les abeilles trois grandes qualités : la prudence, le politique et le divin.
Ces qualités, selon lui, sont naturelles chez les abeilles, alors que les humains doivent les cultiver par leur savoir et leur pratique.
Cette observation sert à illustrer l’idée d’une société bien ordonnée, où chaque membre a un rôle précis et contribue au bien commun.
Dans le dialogue Ménon, Platon utilise l’exemple des abeilles pour expliquer la notion de forme ou idée.
Il demande à Ménon si les abeilles diffèrent les unes des autres en ce qui les définit comme abeilles. Ménon répond que non, ce qui mène Platon à discuter de l’existence d’une forme ou idée universelle d’abeille, une notion centrale dans le platonisme.
Cela signifie que, selon Platon, il existe une « abeille parfaite » dans le « ciel des Idées » qui sert de modèle à toutes les abeilles réelles.
Les abeilles sont présentées comme un modèle de vertu et de sagesse.
Platon suggère que les humains devraient apprendre des abeilles en termes de coopération, de travail acharné et de dévouement au bien commun.
Cela est en ligne avec ses idées sur l’éthique et la conduite, où il encourage les individus à chercher la vertu et la sagesse pour atteindre le bonheur.
Chrétienté
Saint Jean Chrysostome (344 à 349 – 407), un des Pères de l’Église et évêque de Constantinople, utilise les abeilles et le miel dans ses homélies et écrits pour illustrer des concepts spirituels et théologiques.
Dans ses homélies, Chrysostome compare les prophètes et les saints aux abeilles. Il explique que, justement comme les abeilles modèlent la cire et produisent du miel, les prophètes et les saints laissent derrière eux des écritures qui sont comme du miel spirituel.
Cette idée est développée dans le contexte des Écritures, où il encourage les fidèles à se nourrir du miel spirituel des textes sacrés.
Il cite les Proverbes, où il est écrit : « Mange du miel, mon fils, car il est bon, un rayon de miel est doux à ton palais » (Proverbes 24:13), pour souligner l’importance de méditer et de se nourrir des paroles divines. Il suggère que le miel représente l’Esprit saint qui se nourrit en chacun de nous.
Selon la tradition, des abeilles se posaient sur la bouche de Jean Chrysostome pendant son sommeil. Cette légende est souvent citée pour souligner la douceur et l’éloquence de ses paroles, ainsi que sa sainteté.
Une autre partie de la légende mentionne que, à la mort de Chrysostome, un essaim d’abeilles obscurcit le ciel et entra par la fenêtre de sa chambre, scellant ses lèvres de cire vierge.
Cela renforce l’idée que les abeilles étaient associées à sa vie et à son enseignement de manière profonde et symbolique.
Hindouisme
La déesse Bhramari Devi est particulièrement liée aux abeilles. Son nom signifie littéralement La noire ou L’abeille.
Bhramari Devi est souvent représentée sous la forme d’une abeille.
L’abeille posée sur une fleur de lotus symbolise la transcendance et l’illumination. Cette image représente l’âme cherchant à s’élever au-delà des illusions du monde.
Les abeilles incarnent des qualités telles que le travail acharné, la coopération, et l’organisation, qui sont hautement valorisées dans la tradition hindoue. Elles symbolisent également l’abondance et la prospérité, représentées par le miel qu’elles produisent.
Ces associations montrent l’importance des abeilles dans le contexte spirituel et mythologique de l’hindouisme, reflétant des valeurs de travail, de coopération et de transcendance spirituelle.
Hindouisme
Les abeilles sont associées à des divinités comme Vishnu, Krishna, et Kamadeva (le dieu de l’amour).
Grecque et romaine
Cybèle est une divinité d’origine phrygienne (Turquie de l’ouest actuelle), adoptée d’abord par les Grecs puis par les romains.
Cybèle est principalement associée à la fertilité, la nature sauvage, les lions, les montagnes, et les arbres, notamment le pin. Les abeilles ne sont pas un élément symbolique ou mythologique directement associé à elle.
Les prêtres de Cybèle, connus sous le nom de Galli, étaient souvent surnommés » les abeilles de la Grande Mère « . Cette appellation reflète la symbolique des abeilles, qui incarne le travail acharné, l’organisation, et la dévotion, qualités que les prêtres de Cybèle étaient censés incarner.
L’association des prêtres de Cybèle avec les abeilles souligne leur rôle dans le maintien de l’ordre et de l’organisation du culte, ainsi que leur dévotion à la déesse. Les abeilles, avec leur structure sociale complexe et leur travail collectif, servaient de modèle pour les prêtres dans leur service à Cybèle.
Romaine
Egalement connue sous le nom de Mellonia, est une déesse mineure de la mythologie romaine, associée aux abeilles et au miel.
Mellona était la protectrice des ruches et des abeilles, et elle était censée promouvoir et maintenir l’abondance et la douceur du miel. Elle était supposée venger ceux pour qui le miel constituait un moyen de subsistance, notamment en cas de vol ou de dommage aux ruches.
Le nom Mellona est dérivé du latin mel, signifiant miel.
Mellona est mentionnée par des auteurs comme St. Augustin dans La Cité de Dieu et Arnobe dans Adversus Nationes.
Lithuanienne
Austėja est une déesse de la mythologie balte, particulièrement vénérée dans la culture lituanienne.
Austėja est une déesse des abeilles, souvent appelée la » déesse des abeilles « .
Le nom Austėja provient probablement du mot lituanien « austi « , qui signifie « tissage ». Cette étymologie est liée à la structure du nid d’abeilles, qui ressemble à un tissu tissé, et au bruit des abeilles qui évoque le son du tissage.
Les Lithuaniens ont une forte tradition d’apiculture, et les abeilles sont très respectées. Les amis proches sont parfois appelés » bičiuli « , ce qui signifie » de l’abeille « , et les familles liées par la migration des abeilles sont unies par une relation spéciale appelée » bičiulystė » (amitié).
Austėja est souvent associée à Žemyna, la déesse de la récolte et de la terre, lors des prières pour les abeilles qui commencent à essaimer.